Sportamore : Une histoire à succès qui a commencé dans un bureau sombre du sous-sol. Nous sommes donc passés de « ça ne marchera jamais » à ce que vous voyez devant vous aujourd'hui - le plus grand magasin de sport de la région nordique sur le Web.
En 2010, dans un sous-sol sombre de 955 m2, avec des barreaux aux petites fenêtres qui n'étaient que sur l'un des murs, Sportamore faisait ses premiers pas en tant qu'entreprise. Le bureau et l'entrepôt combinés étaient le premier lieu de travail de l'entreprise et ont incité de nombreux nouveaux employés à se demander dans quoi ils s'étaient fourrés. Après avoir franchi la porte du garage (où il neigeait en hiver), on était accueilli par des boîtes de chaussures dans le four et dans le sauna - car les possibilités de stockage étaient extrêmement limitées. Se rendre au travail pour se rendre compte que vous deviez être assis entouré de chaussures Icebug était le pain quotidien.
- L'idée dès le départ était de changer la façon dont on achetait de l'équipement de sport. Le commerce du sport connaissait un développement fantastique, le public faisait du sport et voulait s'équiper. Le même développement n'était pas présent sur internet à l'époque, explique le PDG Johan Ryding et poursuit :
- Nous voulions rendre la vie des gens encore plus facile en proposant de l'équipement de sport sur les canaux numériques.
Depuis sa création, le succès de Sportamore est le fruit d'un travail d'équipe. Cela se remarquait déjà dans le sous-sol à Solna.
- Je me souviens de la première fois que nous avons eu un retour et un échange et nous nous sommes dit : « Comment faire maintenant ? ». Nous n'avions même pas pensé à cela auparavant, et nous avons dû rapidement trouver une solution. De la même manière, nous nous aidions avec le service client. Notre responsable technique répondait généralement au téléphone et le donnait à celui qui était le plus apte à répondre en fonction de la question. On donnait un coup de main là où c'était nécessaire, explique Magnus Eriksson, l'un des premiers employés de l'entreprise. Au début, il était magasinier, mais aujourd'hui, il travaille en tant que responsable de la qualité et du développement dans notre service client désormais apprécié.
Qu'un employé puisse travailler dans la même journée en tant que directeur financier, PDG, magasinier, secrétaire et mannequin faisait partie de l'ordinaire.
- Le premier Noël, ça a explosé et il pleuvait des commandes. Alors, c'était tout le monde sur le pont, explique Magnus Eriksson et continue :
- Nous n'avions qu'un seul poste d'emballage, donc une personne se tenait là et criait « J'ai besoin de quelques leggings noirs se terminant par ce numéro », puis quelqu'un d'autre courait les chercher et criait quand ils ont été trouvés.
Nous sommes passés d'environ 30 commandes par heure à emballer à une capacité de 1 000 par heure grâce à notre entrepôt robotisé renommé à Kjula, Eskilstuna.
Le service est notre objectif principal
Bien que l'équipe y croyait dur comme fer, le doute régnait d'autant plus dans l'entourage.
- « Ça ne marchera jamais », nous a-t-on souvent dit au fil des ans. Au tout début, par exemple, on nous disait qu'il est impossible d'acheter des chaussures en ligne, car il faut aller dans un magasin physique pour les essayer en premier. C'est une des raisons pour lesquelles nous avons été les premiers en Suède à introduire la livraison gratuite et les retours gratuits sur tous les achats. Nous avons toujours travaillé dur pour éliminer les frictions dans le processus d'achat afin de le rendre aussi simple que possible pour le client, explique le cofondateur et PDG adjoint Joakim Friedman.
Chez Sportamore, nous avons toujours eu le service comme la plus haute priorité et nous nous sommes battus pour des livraisons rapides. L'objectif a toujours été d'amener un client à faire du shopping chez Sportamore. En 2010, lorsque nous avons commencé, nous étions les seuls à penser que le client pouvait recevoir son colis le lendemain de sa commande. Lorsque nous avons présenté cette idée aux compagnies de livraison, elles se sont moquées de nous et ont dit que c'était impossible.
- La même chose quand nous voulions introduire la livraison à domicile. Nous avons toujours cru en des livraisons rapides et faciles et nous sommes fiers de vouloir sérieusement changer la façon dont les gens consomment du sport. S'ils passent moins de temps à faire du shopping, ils ont plus de temps pour leur activité, explique Johan Ryding.
Nous avons grandi rapidement
Lorsque Sportamore a commencé, il y avait un plan quinquennal où toutes les flèches pointaient vers la domination du marché suédois. Deux ans et demi plus tard, on sentait que ça fonctionnait, on allait dans la bonne direction. Les conditions devraient être les mêmes sur les autres marchés nordiques des pays voisins, nous avons donc décidé d'ouvrir trois nouveaux marchés, en Norvège, Finlande et Danemark.
- Nous l'avons fait en deux semaines, nous nous sommes dépêchés comme d'habitude et nous nous somme lancés un peu tôt. Lors du lancement en Norvège, nous n'avions pas de flux de retour, mais nous pensions qu'étant donné qu'il fallait deux semaines pour traiter un retour, nous avions du temps pour le résoudre. Et c'est ce que nous avons fait, explique Johan Ryding.
Il nous a fallu environ 12 mois avant de réaliser que de développer l'entreprise était la bonne décision.
- La première fois que nous sommes devenus l'e-commerçant de l'année, c'était une confirmation que nous étions sérieux. Que nous sommes une force avec laquelle il faut compter. Mais j'ai toujours été plus heureux et plus fier de ce que nous avons accompli que des récompenses que nous avons gagnées. C'est un prix en soi que de voir l'organisation grandir !
Voilà à quoi ressemblait sportamore.se lorsque nous avons lancé le site pour la première fois ! Vous le reconnaissez ?
Aujourd'hui, Sportamore est disponible sur cinq marchés. Nous avons ouvert en 2019 en France et nous collaborons avec plus de 300 des meilleures marques de sport au monde. Le voyage a été long et il s'est passé beaucoup de choses au cours de la route. Nous avons lancé une dizaine de marques, où Blacc est clairement la plus populaire. Deux déménagements d'entrepôt, dont le premier a eu lieu un week-end (!) avec l'aide du personnel de Sportamore, et le lancement de Sportamore Magazine 2015. Aujourd'hui, environ 200 personnes travaillent chez Sportamore.
- C'est le meilleur bouquet de l'industrie du sport et du e-commerce ! Pour moi, les gens de l'entreprise le construisent. Ce sont les employés que je dois remercier d'être là où nous en sommes aujourd'hui. Sans ceux qui travaillent ici, nous serions une autre entreprise. Ils signifient tout !
Que ressentez-vous en voyant à quoi ressemble Sportamore aujourd'hui, dix ans plus tard ?
- C'est assez irréel. Quand je le regarde, je suis fier de tous mes collègues, de ce qu'ils ont fait et font tous les jours. En même temps, j'ai toujours été un peu maladroit pour célébrer les victoires et me concentre plutôt sur la prochaine chose que nous devrions faire.
Aller de l'avant est un moteur important de Sportamore. C'est peut-être ce qui a fait qu'il n'a fallu que dix ans pour passer d'une idée sur papier à une entreprise de cette taille.
- C'est fantastique ! Avoir été PDG de ce voyage a signifié tellement de choses différentes en cours de route. C'est un bébé dont j'ai pris soin et avec qui j'ai vécu un quart de ma vie.
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