Johan Norén a utilisé l'exercice physique comme thérapie lorsqu'il était en burnout. Maintenant, il recommande aux autres personnes touchées par l'épuisement professionnel et la dépression liée à la fatigue d'en faire autant.
Johan Norén est une source d'inspiration qui partage ouvertement son histoire, comment il est passé de PDG participant à plusieurs entreprises à un arrêt maladie pour épuisement professionnel et a été forcé de reconstruire sa force mentale et physique à partir de zéro.
LIRE AUSSI : Libérez-vous - Escape the noise
Aujourd'hui, il s'entraîne pratiquement tous les jours de la semaine, mais quand il était en congé de maladie, l'exercice était au début une idée étrange.
- Lorsque vous êtes malade dans la tête, comme moi, vous ne pouvez pas toujours faire confiance à vos sentiments, car ils ne veulent pas toujours votre bien. Au début, quand on me proposait d'aller me promener, je n'en avais pas envie, je ne voulais pas vivre. Mais mon frère a dit " Je me fiche de ce que tu ressens, maintenant tu viens de toute façon ". Je suis reconnaissant qu'il ait pu me forcer au départ, je ne m'en serais pas sorti tout seul, raconte Johan Norén, et continue :
- Ma tête était malade, mais mon corps était sain. Le médecin m'a mis en arrêt maladie, sans nécessité d'exercice, mais le corps se guérit de l'activité physique. Lorsque vous bougez, le cerveau délivre de bonnes substances, il y a beaucoup trop d'exemples et d'études qui le montrent pour que ce soit une coïncidence.
ACHETEZ ICI : Les vêtements et chaussure d'entraînement de Sportamore
Il recommande l'activité physique à toute personne qui a reçu un diagnostic d'épuisement professionnel ou de dépression due à la fatigue, mais souligne que
" l'entraînement " n'implique pas initialement une séance de gym ou une séance de course.
- Dans mon monde, les personnes en burnout peuvent absolument s'entrainer, mais il faut alors comprendre que l'entraînement peut initialement être sortir du lit, marcher et se doucher. En parant de là, vous pouvez ensuite travailler avec de petits, petits micro-pas en avant. L'entraînement de la patience est le plus grand défi, être capable de vous pousser à petits pas même lorsque vous êtes malade.
Aujourd'hui, Johan Norén travaille entre autres à former des personnes en arrêt maladie à temps plein pour épuisement professionnel, fatigue, dépression ou instabilité mentale. Pendant les séances, ils sont autorisés à effectuer des exercices qui nécessitent une dédication absolue pour briser leurs habitudes de pensée. Par exemple, vous pouvez être assis en équilibre sur une balle de pilates avec une jambe en l'air, si vos pensées partent dans une autre direction, vous perdrez l'équilibre.
- Comme c'est une réussite en soi pour eux d'y arriver, j'essaie de créer autant de bonnes sensations que possible lorsqu'ils y sont. J'essaie de mettre l'accent sur les choses qu'ils font bien pour améliorer leur confiance en soi, parce que lorsque vous êtes malade, vous ne croyez pas en vous-même, mais vous devez avoir quelqu'un qui croit en vous. J'instille autant d'espoir et de foi que possible pour me remettre d'un congé de maladie
Comment savoir à quel point je peux m'entraîner ?
- Je ne pense pas toujours que cela doit être particulièrement difficile, mais cela doit être cohérent, quelle que soit la forme de thérapie en laquelle vous choisissez de croire et d'utiliser, vous ne pouvez pas prendre vos médicaments que deux jours sur sept.
Pouvez-vous recommander un type d'entraînement qui convient à ceux qui souffrent d'épuisement professionnel ou de syndrome de fatigue ?
- La marche est quelque chose que je recommande toujours et ensuite vous faites ce que vous pouvez ! Il ne s'agit pas de formes particulières d'exercice ou d'entraînement, mais l'entraînement d'une personne malade peut être de s'assoir dans la forêt. J'ai beaucoup pêché pendant ma rééducation et j'étais beaucoup dans les bois, c'était très difficile. L'objectif de la formation doit être de se sentir bien et de se retrouver dans un contexte positif avec une affinité sociale.
Si je pense que je suis sur le point d'être en épuisement, que dois-je faire ?
- Arrêtez-vous et informez-vous sur les conséquences de passer la frontière. Vous devez comprendre que traverser la frontière est un traumatisme dont beaucoup ne reviennent malheureusement pas, et ce devrait être un réveil qui vous fait réévaluer votre comportement.
Que puis-je faire en tant que proche si je remarque que quelqu'un dans mon entourage est en risque d'épuisement ?
- Prenez ça très au sérieux ! Il n'est pas possible de s'adresser à la personne en question, car il ou elle le niera très probablement, car c'est généralement l'image de la demande et le mode de vie lui-même qui peuvent être le problème de base. Rassemblez les personnes les plus proches de vous et parlez-leur des symptômes ressentis et du changement de personnalité que vous pensez que la personne manifeste. Ensuite, vous pouvez guider la personne vers des gens qui connaissent la maladie pour montrer quelles peuvent en être les conséquences si elle ne change pas son mode de vie. Il est difficile pour quelqu'un qui n'a pas vécu ce que c'est d'expliquer le futur traumatisme qui les attend.
Cet automne, Johan Norén a terminé Iron Man à Kalmar, quel exploit ! Suivez-le sur Instagram @jnorrre pour partager ses images et textes inspirants. Photo : Privé
